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Frederik Steenbrink

7 June 2016

L’adaptation musicale de Vingt-quatre heures de la vie d’une femme au Théâtre La Bruyère à Paris

Première mondiale de L'adaptation musicale de Vingt-quatre heures de la vie d'une femme de Stefan Zweig adaptée au Théâtre Maurice Novarina de Thonon-les-Bains.

Après quatre ans de travail d’écriture, de composition et plusieurs lectures avec Sergei Dreznin, Stéphane Ly-Cuoung et Christine Kandel, l’adaptation musicale de la nouvelle de Stefan Zweig, Vingt-quatre heures dans la vie d’une femme, qui a vu le jour au Théâtre Maurice Novarina à Thonon-les-Bains dans une mise en scène de Franck Berthier arrive au Théâtre La Bruyère à Paris.

Une femme, récemment veuve, se jette corps et âme dans une passion dévorante pour un jeune homme fou de jeu qui vient de tout perdre au casino. Elle nous raconte cette passion fulgurante et inoubliable, cette émotion crue qui se cache sous les masques, cette histoire intemporelle d’amour et d’abandon malgré les conventions sociales.

« Ce qui me surprend avant toute chose quand je lis Stefan Zweig, c’est cette analyse quasi chirurgicale du comportement féminin écrit par un homme.(…) Cet auteur a une conscience et une clairvoyance incroyables à travers lesquelles on peut tous reconnaître quelque chose de notre propre cheminement. (…) Il y a près de cent ans, il interrogeait l’âme et le fonctionnement humain. Aujourd’hui, nous avons besoin de revenir à l’intérieur de nous. Dans cette société en rupture, dans cette société d’urgence qui est dans une violence relationnelle totale et où les crises économiques sont le reflet de crises identitaires, les gens ont besoin qu’on leur parle de l’intime. Plonger en soi, accepter de revenir à soi-même, être capable de raconter qui l’on est : ce n’est que par cela que l’on arrivera à construire demain. » – Franck Berthier, metteur en scène

« (…) Vingt-quatre heures de la vie d’une femme a été maintes fois adaptée au cinéma ou au théâtre mais jamais sous une forme musicale. Et pourtant… cette passion, cet embrasement du coeur et de la chair, malgré les conventions sociales offrent une matière exceptionnelle à la partition de Sergei Dreznin, une grande palette de couleurs à la mesure de son héroïne. » – Stéphane Ly-Cuong et Christine Khandjian, adaptateurs et auteurs des chansons.

 

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